Nous vous signalons les activités proposées à Notre Dame de Bonsecours de Nancy dans le cadre du 150ème anniversaire du Couronnement de la statue de Mansuy Gauvain par le Bienheureux Pape Pie IX.
DIMANCHE 8 FEVRIER 2015
15H accueil en musique
15H15 – 16H15 : exposé P. Bombardier
« Désir de Dieu, désir du ciel
dans l’histoire de notre Eglise »
exprimé à l’époque romane, à l’époque gothique et à l’époque baroque
16H15Présentation de la spiritualité rhénane du XII è au XVème siècle. Elle sera notre guide tout au long de l’année.
17H vêpres du 5ème dimanche ordinaire
Ainsi que des… Concerts lecture
Nous vous proposons ensuite deux après-midi de dimanche pour nous familiariser avec cette spiritualité rhénane, si proche de nous par la géographie… et par la sensibilité !
Lecture de textes, brèves méditations, intermèdes musicaux, prière 15H- 17H
Le 1er mars : 15H-17H
Autour de la béguine Hadewijch d’Anvers du XIIIème siècle , ses poèmes et ses lettres.
Martine Boiché et Dominique Eder
Lecture accompagnée au luth/guitare.
16H 45 chant des vêpres des dimanches de carême.
Le 8 mars : 15H-17H
Autour de Jean Tauler mystique alsacien rhénan du XIVème siècle. Ses sermons.
Père Jacques Bombardier
Lecture accompagnée à l’orgue.
16H 45 chant des vêpres des dimanches de carême.
Béguinage à Bar le Duc. « Le Bourg est divisé des rues suivantes ; la Grande rue du bourg, à présent rue St Antoine, la rue du Moulin ou du petit bourg et la rue des écuries anciennement du béguinage ou petit couvent. L’ancienne maison du béguinage était dans la rue du petit couvent, autrefois des vieilles béguines ou des écuries. la chapelle fut consacrée le 28 avril 1464. On recevait dans cette maison un certain nombre de femmes veuves ou de filles âgées qui devaient visiter et soulager les pauvres malades. Ces femmes se nommaient béguines ; dans le Seizième siècle, ces béguines s’étant relâchées de leur institut et s ‘étant laissées engagées dans les erreurs de Calvin, le grand duc Charles donna leur maison aux bourgeois de Bar pour y mettre les pauvres malades. Ce qui a duré jusqu’à ce que cette maison fut achetée par Nicolas François prince de Lorraine abbé commendataire de l’Ile en Barrois. Cette maison accompagnée d’une petite chapelle, a été rebâtie depuis peu. » Dom Calmet In Notice de Lorraine éd. de 1840 p. 85-86. Durival Mémoire sur la Lorraine et le Barrois 1766
Richer de Senones 1190-1266 nous fait découvrir dans sa Chronique le béguinage de Saint-Dié, installé dans une maison, en contrebas de la ville haute en face du Robache. Il brosse un portrait singulier de la responsable des béguines, Sibille de Marsal et dit beaucoup de mal des béguines… comme le faisaient volontiers les vieux ordres devant cette nouveauté de femmes vivant, seules, libres et sans clôture.
La spiritualité de ce milieu très fervent se diffusa par réseau plus ou moins secret jusqu’à ce que l’Eglise lui donne droit de cité en confiant les béguines et leurs fidèles à la garde des Cisterciens de St Bernard.