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  • 4 septembre : Saint Mansuy

    St Mansuy et l’organisation de la communauté autour d’un évêque : 

    Fête dans le diocèse le 4 septembre

    tombeau Saint Mansuy b.jpg

    le tombeau de St Mansuy à la cathédrale de Toul. Oeuvre de Mansuy  
    Gauvain grand sculpteur lorrain du XVIè, celui qui a sculpté Notre  
    Dame de Bonsecours

       C’est dans la 1ère moitié du IVè (Metz  dernier quart du IIIè) que Mansuy/ Mansuet (Mansuetus en latin =le doux)  arrive à Toul et il fut le premier évêque d’une communauté chrétienne déjà existante, même si elle était petite. Elle fut sans doute créée par des militaires chrétiens en poste à Toul et sans doute par les grands personnages chrétiens qui passèrent à Toul : St Athanase d’Alexandrie … allant en exil à Trêves et passant nécessairement à Toul.

       En effet, le 5 février 336, Athanase doit prendre le chemin de l'exil à Trèves. Il y séjourne pendant un peu plus d'un an (printemps 336 - juin 337). Il  a des compagnons égyptiens et y est bien reçu par l'évêque de la ville, Maximin. Réside également à Trèves le césar Constantin, fils aîné de l'empereur, qui devient le protecteur d'Athanase. L'empereur Constantin Ier meurt à Nicomédie le 22 mai 337, et la nouvelle parvient à Trèves dans les premiers jours de juin. Le 17 de ce mois, le césar Constantin envoie une lettre au peuple et au clergé d'Alexandrie : il y affirme que l'intention de son père était de rétablir Athanase sur son siège, et que lui-même va exécuter cette volonté. Athanase arrive le 23 novembre à Alexandrie, où il est accueilli en triomphe par ses partisans, mais où ses ennemis provoquent aussi des tumultes.Notons que St Jérôme (347-420), St Martin (316-397) et St Ambroise (né à Trêves en 340-397) se rendant à Trêves ou en revenant,  passèrent aussi à Toul. Le poète Ausone (309-394) précepteur de Gallien  puis préfet des Gaules séjourna à Toul et chanta la beauté de la Moselle.

       Revenons à Mansuy : Il serait sans doute plus juste de dire que Mansuy, un évêque itinérant de la Belgica prima, est le premier à s'être fixé en fin de vie à Tullum. Il aurait exercé son ministère de 338 à 375.

       La première Vie de St Mansuy fut écrite au Xème siècle, par le moine Adson abbé de Montier en Der.

       Ce qu’on sait de sûr, c’est que Mansuy édifia aux portes de la Cité, hors les murs, un oratoire, une petite église qu’il dédia à St Pierre et dans laquelle il fut enterré. Ce lien à St Pierre est très symbolique et intéressant. Plus tard une abbaye s’éleva sur son tombeau jusqu’à la Révolution et son corps demeura à cet endroit jusqu’en 1990.

       Le miracle le plus célèbre du saint fondateur : la résurrection du fils du gouverneur romain de la ville qui s’était noyé dans la Moselle.

  • 2 septembre : Bienheureux Antoine de Ravinel

    Mémoire diocésaine

    Antoine de Ravinel naquit à Bayon, le 6 juillet 1769, dans une famille qui compte encore en Lorraine de nombreux descendants. Après des études qui lui valurent le grade de maître ès arts de l'université de Nancy (sise dans l'actuelle bibliothèque municipale), il entra au séminaire de cette ville et fut tonsuré le 26 mars 1785 dans l'église Saint Pierre (ancienne église Saint Pierre). 

    Admis aux ordres mineurs en 1788, il partit pour compléter sa formation cléricale au séminaire Saint-Sulpice, à Paris, où il vit débuter la Révolution. il y fut ordonné sous-diacre en 1791, puis diacre, le 29 mai 1792.

    La persécution déclenchée contre le clergé insermenté atteignit le jeune séminariste, qui fut arrêté le 15 août 1792 et enfermé au couvent des Carmes (actuel institut Catholique). C'est là qu'i trouva la mort au cours des massacres du 2 septembre. Il fut béatifié le 17 novembre 1926, avec tous ses compagnons de supplice, parmi lesquels le Père Burté, religieux cordelier, natif de Rambervillers, et qui avait été plus de vingt ans au couvent de son ordre à Nancy.

    Petite-eglise-st-pierre.jpg

    Ancienne église Saint Pierre

  • Don Giovanni de Mozart à Haroué

                Heureux ceux qui ont pu ce weekend voir et entendre le Don Juan de Mozart dans la cadre splendide du château d’Haroué. On est emporté par la musique baroque dans une autre époque pense-t-on… mais il n’ya pas de personnage plus actuel que Don Juan !

                En regardant l’opéra – ou la pièce de Molière qui porte le même nom – nous sommes mis en présence de ce que les manuels appellent un « libertin du XVIIIème siècle ». On est mis devant un libertaire du XXIème siècle, fruit des lumières. Voici la définition que donne Wikipedia de Don Juan : « Fondamentalement, Don Juan recherche et vit dans le plaisir et la jouissance du présent, s'opposant aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses, et ignorant volontairement autrui. Il est donc à la fois jouisseur et cynique, également égoïste et destructeur. Cela correspond à l'image du libertin au xviie siècle. » Seulement ?

                En vivant ainsi Don Juan crée l’enfer autour de lui et sans doute pour lui…c’est ce que veut exprimer cette fin de l’opéra si baroque pour le coup : Don Juan a semé la mort autour de lui, dans le cœur de sa femme et des femmes qu’il a abimées par sa conduite… cette mort le gagne et l’emporte. Voilà vraiment comme disent les journaux et les programmes racoleurs « un opéra pour notre temps ». Merci Molière, merci Mozart.