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  • Actualités du service diocésain des Affaires culturelles

    Mardi 7 octobre à Epinal

                Rencontre entre les différents délégués diocésains aux affaires culturelles des diocèses de Besançon, Strasbourg, Metz, Verdun, St Dié et Nancy. L’ordre du jour de la rencontre prévoyait à la fois un bref bilan des activités des services durant l’été et le partage des projets pour 2014-2015 dan chaque diocèse. C’est l’occasion d’un riche échange et d’une partage d’idées, d’adresses, de styles d’intervention toujours très profitable. Nous avons aussi travaillé un document sur « l’art contemporain et la foi », une des grandes questions de notre époque selon le Pape Paul VI pour qui « le divorce entre l’art de la culture contemporaine et la foi est un des drames de notre temps. ». Nous nous sommes accordé un moment de détente en visitant, aux Archives départementales des Vosges, une belle exposition sur la représentation cartographique des Vosges de l’antiquité à nos jours, complétée, comme en contre point, par des tableaux sur les Vosges de différentes siècles.

    Prochaine activité du service de Nancy :

                Participation et aide du service, les  18,19 et 20 Novembre prochains, au Congrès national des directeurs de pèlerinages des diocèses de France sur le thème : « Pèlerinages, chemins d’espérance » dans le contexte du Centenaire de la Guerre de 1914-1918. Ce congrès comporte un travail théologique, historique et spirituel ainsi qu’une visite de la région pour l’organisation de futurs pèlerinages (Verdun et les champs de batailles mais aussi la Maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles, un laïc lorrain, homme politique et homme de paix, fondateur de l’Europe.)

  • Saint Pierre Fourier‬

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    Tableau de l’église St Martin de Pont-à-Mousson, église de l’Université des Jésuites.

    Fils d’un marchand drapier (son père est maître de la Frairie des drapiers de 1579 à 15816), il voit le jour en 1565. En 1578, à l'âge de 14 ans, il entre à la Faculté jésuite des Arts de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique. Son cousin Jean Fourier (1559-1636) y est professeur de théologie avant de devenir recteur de l'université. Le Père jésuite Louis Richeome - surnommé le “Cicéron français”- le marque profondément avec sa conception optimiste de la nature humaine qui rejoint l'enseignement du Concile de Trente et annonce l'Humanisme dévot.

    En 1585, il est ordonné prêtre. Ses confrères chanoines inquiets de sa piété, le renvoient à l'Université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit, au contact du légiste Pierre Grégoire fondateur de l'«École doctrinale de Droit Public de Pont-à-Mousson». Il est formé à la théologie de Saint Thomas actualisée par le dominicain Cajetan.

    De retour à Chaumousey son abbaye, pour se débarrasser de lui, il se voit confier en 1597 la cure de Mattaincourtnote paroisse considérée comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640.
Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la Congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers de sa congrégation et la création d'un enseignement élémentaire. Il se montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide qu'il appelle une petite dévotionnette (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire. Pour éviter aux artisans en difficulté d’avoir à emprunter de l’argent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt.

    Alors que Louis XIII et le cardinal de Richelieu essaient d’annexer le duché de Lorraine, la fidélité à son souverain légitime, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut d’être expulsé en 1636 par le redoutable prélat. Il trouvera refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. Il y meurt quatre ans plus tard à l'âge de 75 ans.