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Saint Pierre Fourier‬

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Tableau de l’église St Martin de Pont-à-Mousson, église de l’Université des Jésuites.

Fils d’un marchand drapier (son père est maître de la Frairie des drapiers de 1579 à 15816), il voit le jour en 1565. En 1578, à l'âge de 14 ans, il entre à la Faculté jésuite des Arts de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique. Son cousin Jean Fourier (1559-1636) y est professeur de théologie avant de devenir recteur de l'université. Le Père jésuite Louis Richeome - surnommé le “Cicéron français”- le marque profondément avec sa conception optimiste de la nature humaine qui rejoint l'enseignement du Concile de Trente et annonce l'Humanisme dévot.

En 1585, il est ordonné prêtre. Ses confrères chanoines inquiets de sa piété, le renvoient à l'Université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit, au contact du légiste Pierre Grégoire fondateur de l'«École doctrinale de Droit Public de Pont-à-Mousson». Il est formé à la théologie de Saint Thomas actualisée par le dominicain Cajetan.

De retour à Chaumousey son abbaye, pour se débarrasser de lui, il se voit confier en 1597 la cure de Mattaincourtnote paroisse considérée comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640.
Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la Congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers de sa congrégation et la création d'un enseignement élémentaire. Il se montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide qu'il appelle une petite dévotionnette (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire. Pour éviter aux artisans en difficulté d’avoir à emprunter de l’argent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt.

Alors que Louis XIII et le cardinal de Richelieu essaient d’annexer le duché de Lorraine, la fidélité à son souverain légitime, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut d’être expulsé en 1636 par le redoutable prélat. Il trouvera refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. Il y meurt quatre ans plus tard à l'âge de 75 ans.

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